Il désigne les valeurs et les objectifs qui sont partagés par l’ensemble des membres d’une société. Cette notion correspond aussi à une situation qui procure un bien-être de tous les individus d’une société.

L’intérêt général éclaire la notion de bien commun, et se présente comme la « pierre angulaire » de l’action publique.

L’intérêt général traduit l’aspiration des citoyens à obtenir plus de sûreté personnelle, plus de sécurité face aux risques, plus d’égalité dans l’accès à l’éducation et à la culture, une meilleure protection de notre environnement pour nos concitoyens et les générations à venir.

Ces besoins contemporains doivent être pris en compte même si la représentation de l’intérêt général ne cesse d’évoluer. Chaque citoyen a sa propre vision du bien commun et des priorités de l’action publique :

  • Privilégier l’entretien d’une route dégradée,
  • Concevoir de nouveaux accompagnements pour les personnes fragilisées économiquement et socialement,
  • Entretenir nos équipements publics…

Nous devons en permanence être à l’écoute pour donner à chacun les moyens de se réaliser au sein d’une vie sociale et d’une culture.

Notre action sera guidée par le bien commun, comme finalité de l’intérêt général. Ce bien commun n’est pas la somme des intérêts individuels. Il se construit ensemble à partir de plusieurs indicateurs favorisant le bien-être, la fraternité, la loyauté et la transparence.

Le bien commun est une notion centrale pour penser la réforme de l’action publique. Nous devrons prendre en compte les composantes de la nature (ressources en eau, la biodiversité, la qualité de l’air…) qui sont fondamentales à la vie humaine pour imaginer le bien commun et choisir l’essentiel en refusant toute approche de court terme.